Cet été, Fabien est parti en stage à Munich au service Finance de Ferrari. Au-delà du prestige de travailler en Bavière pour un grand groupe international, Fabien nous livre une expérience de vie. Une expérience rendue possible par le réseau Alumni de l’Ecole.
Munich, ville moderne et multiculturelle
C’est donc cet été que je suis parti de Dunkerque jusqu’au Sud de l’Allemagne pour travailler chez Ferrari en tant qu’agent de recouvrement pour l’été. Munich est une ville magnifique avec beaucoup de parcs, de lacs et d’espaces verts. Mon endroit préféré est l’ »Englischer Garten » qui est un parc de plus de 350 hectares en plein cœur de Munich. Ce parc fut créé à partir des jardins royaux en 1792 sur décision du roi de Bavière qui l’ouvrit au public. Depuis, c’est un lieu de rencontre et de détente pour les bavarois.

Il est paisible de faire son stage en Allemagne.
Le stage à Ferrari, un service finance polyglotte
Passons à l’important : Premier jour au service Finance de Ferrari. En passant le Hall d’entrée, on se rend compte qu’on est bien chez Ferrari : tout est propre, bien organisé et pro. Cadres avec des « F488 Spider » et des « LaFerrari » sur les murs pour les connaisseurs. Dans les bureaux, je me retrouve avec une équipe polyglotte venant de partout dans le monde. On entend les employés parler allemand, anglais, français, italien entre eux et on se dit que prendre un cursus international nous a bien préparé. Je rencontre mon tuteur de stage, un ancien « Iscidien » de la 7ème promotion, Laurent Hattat, qui a, entre autres, la charge du service contentieux. Il me forme au métier d’agent de recouvrement. Mon job est donc d’appeler les clients qui ne payent pas leur Ferrari. Au départ, c’est assez impressionnant car on se retrouve face à des gens avec beaucoup d’argent et on doit leur dire de bien payer leurs mensualités. Cependant, avec quelques conseils en gestion clientèle, au fil des jours, on commence à être à l’aise au téléphone et on devient de plus en plus performant pour trouver des solutions qui arrangent à la fois le client et l’entreprise. Après un mois passé avec des clients allemands, suisses, belges et français au bout du fil, cela devient plus facile et on se retrouve confronté à des cas plus intéressants.
Un stage à l’international, c’est aussi de profiter de la vie
J’ai également eu la chance de voir la « Ferrari 250 SB » d’Alain Delon garée devant les bureaux en accompagnant mon chef sur le terrain pour estimer la valeur de véhicules de collection.
A côté de cela, j’ai passé le reste de mes journées comme si c’était des vacances. Munich bouge beaucoup l’été. En plus des feux de camp au bord de la rivière, des balades en forêt, des virées en bateau sur le lac, je me suis vite fait des amis et nous avons sillonné ensemble presque une dizaine d’événements.
A Munich, la plupart des concerts et des festivals étant gratuits, on peut sortir tous les week-ends (voire tous les jours de la semaine) sans se ruiner. Ça permet d’économiser pour ceux qui attendent impatiemment l’ « Oktoberfest ».
Ce que j’ai appris de mon stage : n’hésitez pas à viser haut dans la vie et surpasser vos idées reçues. Si vous sentez que vous êtes dans la bonne direction, oubliez la peur ou l’opinion des gens, passez la septième vitesse et foncez !